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28 octobre 2006 6 28 /10 /octobre /2006 14:17

Les travaux en cours 2

Exploitation des enfants.
 

Le 13 septembre 2007
 
Bonjour à tous!
 
Comme vous le savez Gérard est en recyclage chez nous à Libreville. Il devait comme nous tous prendre part à la rencontre de Libreville, rencontre au cours de laquelle nous aurions du évoquer les 10 ans de notre mouvement.
 
Pour ce qui nous concerne, nous continuons à penser que nos différents centres d'intérêt peuvent guider notre action en termes de défis à relever.
 
Personnellement, je suis engagé comme beaucoup le savent dans la lutte contre le trafic des enfants. Je sais que dans beaucoup de villes africaines, les enfants sont exploités par les grands. Au Togo où, je suis allé avec l'Union Européenne, cette situation est grave. Peut être même que parmi les membres du RAJA, il y en a qui font travailler les enfants n'ayant pas l'âge requis au lieu de les envoyer à l'école.
 
Cette situation, nous la vivons presque dans tous nos pays. Je pose encore la question que j'ai déjà posée: est il possible de nous mettre ensemble pour rechercher les voies et moyens pour lutter efficacement contre cette traite des personnes des temps modernes?
 
Dans mon pays il s'est grevé à ce phénomène deux autres:
-          le viol des enfants (tous sexes confondus);
-          les crimes rituels visant principalement les enfants.
 
Partagez moi l'expérience de votre pays.
 
J'attends avec impatience vos réponses et peut-être qu'à ce niveau on peut effectivement faire naitre un réseau.
 
Pascal Benga Tonangoye
bengatonangoyep@yahoo.fr
 
Si la video n'apparait pas, cliquer sur le lien :

Exploitation des enfants - wideo

Exploitation des enfants, crimes rituels, viols ... Pascal Benga Tonangoye, depuis Libreville, lance un appel : tous ceux qui sont préoccupés par ces problèmes peuvent échanger avec lui.

Le Réseau des Anciens Jécistes d'Afrique veut faire face aux nombreux défis qui se posent en Afrique.
 


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A écouter, un reportage sur RFI, du 17 mars 2008 

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Pour enrichir la réflexion,
 

Deux documents, en date des 6 et 7 janvier 2009

 

AFRIQUE DE L'OUEST : Peut-on vraiment parler de trafic ?

LOMÉ, 7 janvier (IRIN) - Depuis des années, des groupes de défense des droits de l'enfant se battent contre le trafic des enfants en Afrique de l'Ouest. Aujourd'hui, à l'heure du lancement d'un projet visant à mieux comprendre les migrations périlleuses des enfants à travers l'Afrique de l'Ouest, certains de ces groupes se demandent dans quelle mesure les enfants ont bénéficié des interventions de lutte contre le trafic.
 
 L'initiative menée par le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et les ONG Plan International, Save the Children Sweden et Terre des Hommes, chiffrée à près d'un million de dollars, vise à organiser des ateliers nationaux et régionaux et des groupes de discussion en vue de rédiger en 2010 un rapport portant sur les raisons expliquant les migrations régionales des enfants.
 
 Olivier Feneyrol, qui travaille pour Terre des Hommes, a expliqué à IRIN que blâmer les trafiquants véreux pour l'exploitation des enfants n'était pas la bonne solution.
 
 Au terme « trafic », absent des documents de planification du projet intitulé « Mobilité des enfants et des jeunes en Afrique de l'Ouest », les partenaires à l'origine de l'étude menée au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, en Guinée et au Togo préfèrent celui de « mobilité régionale ».
 
 « Les enfants migrent dans la région depuis des siècles, et travaillent depuis tout aussi longtemps. C'est la réalité culturelle ici », a affirmé M. Feneyrol, conseiller régional du bureau d'Afrique de l'Ouest de l'organisation à but non lucratif Terre des Hommes.
 
 « Certains aspects de ce mouvement et ce travail sont dangereux. Depuis des années, nous abordons ce problème sous la forme d'une lutte contre le trafic, mais cette lutte n'a pas réellement bénéficié aux enfants. Nous avons décidé de ne plus nous concentrer exclusivement sur le trafic, pour adopter une stratégie plus globale dans laquelle la réalité que vivent les enfants est prise en considération. »
 
 Des groupes de défense des droits de l'enfant et des organismes chargés de la mise en application de la loi luttent contre une situation qu'ils n'ont pas véritablement comprise, a estimé M. Feneyrol.
 
 « Connaissons-nous réellement les différentes formes de migration ? Qui sont les intermédiaires ? De quelle façon ces voyages sont-ils financés ? Quelles conditions les enfants laissent-ils derrière eux ? », a-t-il demandé. « Pourquoi prennent-ils ces risques et que recherchent-ils ? Comment pouvons-nous lutter contre un phénomène que nous ne comprenons pas véritablement ? »
 
 Victimes, mais de quoi ?
 
 D'après la Convention des Nations Unies sur la criminalité transnationale organisée, datée de 2000, le trafic est défini comme « le recrutement, le transport, le transfert, l'hébergement ou l'accueil de personnes par la menace de recours ou le recours la force ou à d'autres formes de contrainte (.) aux fins d'exploitation ».
 
 Bien que la plupart des gouvernements d'Afrique de l'Ouest aient ratifié la convention de 2000 ainsi que quelques lois réprimant le trafic, les organisations de défense des droits estiment que des centaines de milliers d'enfants continuent de voyager dans des conditions précaires pour occuper des emplois risqués à travers l'Afrique de l'Ouest.
 
 Tous les enfants ne sont pas victimes de la traite des personnes, a affirmé le directeur de l'OIM, l'ambassadeur William Lacy Swing, lors de la conférence sur les migrations qui s'est tenue à Dakar au mois de novembre. Au lieu de cela, certains peuvent être des migrants économiques ou environnementaux, des personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays ou des réfugiés.
 
 Selon M. Feneyrol, de Terre des Hommes, lorsque la définition du trafic s'applique à la situation d'un enfant, les trafiquants ne constituent pas la racine du problème : « brandir de façon quasi systématique la notion de trafic pour expliquer la misère des enfants.ne nous a pas permis de mieux protéger la majorité de ces enfants ».
 
 Récidive
 
 Des milliers d'enfants migrants ne sont pas dénombrés, tandis que les enfants rapatriés ne sont pas nécessairement victimes de la traite des personnes, d'après lui. « Le simple fait qu'ils travaillent dans une carrière de pierre au Nigeria ne signifie pas nécessairement qu'ils sont victimes de trafic. Casser des pierres peut s'avérer moins épuisant et moins propice aux maltraitances que les travaux agricoles qu'ils effectuaient dans leurs fermes, au village ».
 
 Il n'est pas toujours dans l'intérêt des enfants de regagner leur domicile, a-t-il affirmé. « Ils sont trop âgés pour aller à l'école. Ils sont issus de familles nombreuses qui n'ont pas les moyens de les élever et il n'y a aucun moyen de gagner sa vie là d'où ils viennent ; autant de raisons justifiant leur départ ».
 
 M. Feneyrol a ajouté que tant que les familles rurales vivraient dans des conditions terribles, les enfants et leurs parents rechercheraient une situation meilleure là où ils le pourraient. « Arrêter quelqu'un accusé de trafic ne change rien. Cela ne permet pas traiter la cause fondamentale de la misère économique qui a propulsé les enfants sur un parcours jalonné de dangers. Les conventions internationales sont très peu utiles pour appréhender la réalité sociologique et économique de l'Afrique de l'Ouest ».
 
 Plus de 92 pour cent de la population vivant dans le nord du Togo, par exemple, a gagné moins de 511 dollars en 2006, le montant nécessaire pour couvrir les besoins fondamentaux, d'après le gouvernement.
 
 Ami ou ennemi ?
 
 Pour M. Feneyrol, les personnes diabolisées en tant que trafiquants pourraient être formées à la protection des enfants au cours de leurs migrations parfois périlleuses. « Ils sont les oncles, les voisins, les cousins de ces enfants. Ils sont rarement, s'ils le sont jamais, les acteurs internationaux des réseaux de criminalité organisée. Nous devons nous pencher plus sérieusement sur le rôle que ces derniers peuvent jouer dans la protection des enfants migrants ».
 
 Cependant, pour le directeur de CARE International, Phillipe Kodko Yodo, cela équivaudrait à collaborer avec des criminels : « Ces personnes sont responsables de la misère d'un nombre considérable d'enfants. Nous ne pouvons pas faire la morale à de tels criminels, nous devons simplement les punir ».
 
 Antonio Mazzitelli, directeur de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC) pour l'Afrique de l'Ouest, - organisme faisant partie d'un groupe de travail régional sur la lutte contre le trafic, au même titre que les cinq collaborateurs du projet sur la mobilité - a affirmé que son bureau était en faveur de l'étude de mobilité proposée, mais mettait en garde les chercheurs contre un assouplissement de la position actuelle contre le trafic ou le travail des enfants.
 
 « Le droit de migrer en toute liberté ou le droit qu'a une famille de gagner sa vie ne doivent pas venir couvrir le trafic ou justifier le travail des enfants », a précisé M. Mazzitelli. « Nous ne pouvons pas garder les bras croisés et tolérer une situation simplement parce qu'elle relève de la norme sociale. L'esclavage, l'excision féminine et le mariage des enfants, bien qu'illégaux, ont été communément acceptés comme des "réalités culturelles et sociologiques". Et le combat n'est pas terminé sur ces différents fronts. »
 
 Les Nations Unies ont adopté en 2003 un protocole visant à simplifier la poursuite judiciaire des trafiquants d'être humains.
 
 « Ce protocole ne met pas un terme à la pauvreté rurale, un composant essentiel de la lutte contre l'exploitation économique », a dit M. Mazzitelli, « pas plus qu'il ne permettra d'enrayer la traite des personnes au cours des 10, voire même des 20 prochaines années. Toutefois, nous ne pouvons pas relâcher notre vigilance au bout de cinq ans. Si nous parvenons à sauver ne serait-ce qu'un enfant du trafic, alors nos conventions, nos lois et nos efforts pour les appliquer valent largement la peine ».

 
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Transmis par Etienne Fakaba SISSOKO :

 

 

ROME, Mardi 6 janvier 2009 (ZENIT.org) -

En la fête de l'Epiphanie, célébrée ce mardi au Vatican et en Italie, le pape Benoît XVI a lancé un appel pressant à mettre fin à la violence contre les enfants. Le pape a rappelé que dans de nombreux pays, la fête de l'Epiphanie est aussi la fête des enfants.
Benoît XVI a évoqué en particulier les enfants victimes des conflits armés, soulignant que ces épisodes de violence à l'égard des enfants, « nous apparaissent d'autant plus déplorables qu'en 2009 on célèbre le 20ème anniversaire de la Convention des droits de l'enfant » (cf.
Convention internationale des droits de l'enfant).
Après la prière de l'Angélus, le pape a rappelé que « ces derniers mois, y compris pendant la période de Noël », des dizaines d'enfants et d'adolescents « ont été enlevés dans la Province orientale de la République démocratique du Congo par des bandes armées qui ont attaqué les villages ».
« Je lance un appel aux auteurs de ces actes d'une brutalité inhumaine, a dit le pape, afin qu'ils rendent les enfants à leurs familles et à leur avenir de sécurité et de développement, auquel ils ont droit ».
Le pape a prié pour tous ceux qui travaillent au service des nouvelles générations, « en les aidant à être protagonistes de leur avenir ».
Benoît XVI a rappelé enfin qu'en cette fête de l'Epiphanie, on célèbre également la Journée de l'enfance missionnaire, une « occasion pour montrer que les enfants et les adolescents peuvent jouer un rôle important dans la diffusion de l'Evangile et dans les œuvres de solidarité envers les jeunes de leur âge qui en ont le plus besoin ».
« Que le Seigneur les récompense ! » a conclu le pape.

Etienne Fakaba SISSOKO
Politique Macroéconomique et Conjoncture
Université de Paris X Nanterre

+336 24 11 68 54 
www.netlog.com



 
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