4 octobre 2006
3
04
/10
/octobre
/2006
13:32
AFRIQUE et PAROLE
Lettre 73 (septembre 2005)
René Luneau
Lettre d' E. Mounier à un ami africain
Emmanuel Mounier dont on commémore cette année le centième anniversaire avait, au cours du printemps 1947, visité un certain nombre de pays francophones et anglophones d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale et publié un an plus tard un petit livre intitulé L’éveil de l’Afrique Noire (Seuil 1948). Il y faisait part des réactions contrastées qu’avait provoquées en lui la rencontre d’un continent qu’il venait de découvrir. Il terminait sur une "Lettre à un ami africain”, en l’occurrence, Alioune Diop, qui venait de fonder les éditions Présence Africaine. Les liens d’une profonde estime unissaient les deux hommes.
J’ai pensé qu’avec un recul de près de soixante années, vous liriez avec intérêt ce que, une douzaine d’années avant que ne se lève "le soleil des Indépendances", le fondateur d’Esprit écrivait alors à son ami Alioune :
"Mon cher Alioune, il ne faut pas perdre de temps. J’ai connu la gentillesse des vôtres, leur hospitalité, c’est un vrai privilège. Dans cette petite capitale, (Lomé ou Cotonou ?), je ne suis pas sûr que j’aurais trouvé très facilement vingt blancs valant en qualité la vingtaine d’Africains avec qui je passai l’après-midi de Pâques (...) Je devrais vous dire longuement ce que furent pour moi ces amitiés africaines. (...) Mais tout cela vous le savez. Vous détestez comme moi l’académisme en amitié. Parce que vous ne doutez pas de la mienne pour la jeune Afrique, j’ai choisi d’ouvrir ce dialogue avec vous sur le terrain de la lucidité plutôt que sur celui de la cérémonie et de vous parler des dangers de votre route plutôt que de ses espoirs (...)
Il ne faut pas cacher sa vérité à votre génération, à la première génération de cadres africains. Elle ne sera pas une génération triomphante, elle est et restera une génération déchirée. Vous êtes Africains dans votre chair vive, par votre enfance, par votre éducation, par le milieu où vous avez longtemps vécu. Et vous êtes Européens par une autre partie de vous-même, par cette langue que vous avez apprise et qui vous informe à votre insu, par tout ce que l'Europe a déjà introduit en Afrique de ses techniques et de sa culture, par ce que vous êtes, allés, quelques-uns, puiser en Europe même. La civilisation eurafricaine, dont vous êtes les pionniers, n'a pas encore trouvé ses structures. Provisoirement, vous devez porter en vous ces deux sollicitations, sans pouvoir, en l'espace d'une vie, en faire la jonction, moins encore la synthèse.
C'est ici que vous menace la tentation de sortir du déchirement par n'importe quel moyen, de refuser la tension féconde et douloureuse pour le compromis ou l'évasion. Je vois deux routes dangereuses.
Plusieurs d'entre vous sont enclins à mépriser cette Afrique qui les tire en arrière, comme ces jeunes Européens issus de milieux simples, qui, découvrant la culture ou le luxe, deviennent ennemis de leur propre passé. Ils embrassent plus ou moins explicitement le mépris de certains blancs pour les choses africaines. Ils se font ainsi complices du dédain racial, croyant s'en libérer par cette sorte de reniement inconscient. Or vous savez bien qu'on ne se débarrasse pas de l'Afrique, pas plus que personne, des racines qui le portent et de l'air qu'il respire. Ces renégats, n'arriveront qu'à produire, dans l'écume de quelques grandes villes, de faux Européens, des Européens en contre-plaqué qui ne seront ni d'Europe, ni d'Afrique, mais de la patrie lamentable des ratés et des pantins. Je pense spécialement au public, juvénile, bien sûr, de vos Ecoles normales. Il m'a fallu parfois, imaginez-vous, défendre moi‑même devant eux la civilisation africaine, démontrer contre leurs résistances que l'Afrique avait d'authentiques secrets à leur chuchoter. Ils ne voyaient dans vos croyances primitives que leur allure superstitieuse, et non pas les riches perspectives cosmiques, esthétiques, collectives qu'elles expriment confusément. Ils acceptaient mal que, des remèdes de village et des opérations magiques, on puisse dégager un empirisme médical et une psychothérapie plus efficaces parfois que nos médications. Ils dédaignaient la sagesse de vos proverbes et de vos contes, dont un de vos députés, je crois, philosophe à ses heures, cherche les parentés hindoues.
J'aimerais que beaucoup d'Africains instruits se retournent vers ces sources profondes et lointaines de l'être africain, non pour se gorger de folklore et pour buter ensuite, désorientés, sur le monde moderne, mais pour regarder et éprouver les racines africaines de la civilisation eurafricaine de vos enfants et dégager les valeurs permanentes de l'héritage africain, afin que l'élite africaine ne soit pas une élite de déracinés.
Faut‑il pour autant opposer au racisme blanc un contre-racisme noir ? L'Europe traverse une crise de puissance et une crise de croissance. Je ne crois pas à la fin de l'Europe que certains prophétisent déjà. Elle porte beaucoup de fautes, mais elle a assumé le poids du monde dans cette première époque de l'humanité. Qui donc à la même place aurait péché moins qu'elle ? Des civilisations plus bruyantes, plus massives, plus jeunes, ont encore beaucoup à apprendre d'elle. Il n'est pas douteux qu'elle ait éveillé l'Afrique à son avenir comme le jeune prince est venu délier les chaînes du sommeil aux bras et aux pieds de la Belle au bois dormant. Vous êtes aujourd'hui sensibilisés à ses fautes, et cela va de soi. Mais n'en oubliez ni son passé, ni son actualité, ni ses valeurs universelles qu'elle a répandues sur le monde et dont vous vous réclamez justement, aujourd'hui, après les avoir reçues d'elle, ou retrouvées par elle.
Parce qu'on vous a trop fait dans le passé sentir votre race, il arrive que vous en soyez encombrés, que vous la retourniez comme un défi, qu'elle devienne pour vous, une obsession orgueilleuse. J'ai été frappé, au cours de mon récent voyage en A. O. F., de ce que les Africains pensaient beaucoup plus souvent que moi-même à ce qui nous différenciait, m'y croyaient attentif au moment même où je l'oubliais. Eux ne s'oubliaient jamais dans leur particularité. Cette conscience excessive, il faut bien le dire, est faite pour tourner au ressentiment, à l'agressivité et à la suffisance compensatrice. Tout est faussé à ce moment, jusqu'aux justes jugements que vous portez. Mettons à part quelques énergumènes : votre lutte avec les Français que vous combattez n'est pas une lutte de race, c'est une lutte sociale, économique et morale, tout comme la nôtre. Le blanc occupe chez vous tous les postes de pouvoir et la plupart des postes de prestige : il n'est pas étonnant qu'il soit seul à vous offrir des sujets de revendications. Mais ces vexations où vous voyez des attaques de race à race, les mêmes hommes, placés chez d'autres blancs dans les mêmes conditions de pouvoir discrétionnaire, ne s'en priveraient pas plus. Et si le pouvoir politique était entre des mains africaines, vous connaissez assez la nature de l'homme pour savoir que c'est contre des noirs que vous devriez engager aujourd'hui vos campagnes libératrices. Il n'y a pas dix ans qu'une bourgeoisie noire concussionnaire, au Libéria, vendait des esclaves noirs en pressurant de taxes la population noire. Vous avez connu des empires cruels à une date récente encore. Le meilleur et le pire sont en chacun de nous. En nous, en vous, la peau n'y fait rien.
J'ai parlé de la civilisation eurafricaine à venir. Ce sera votre civilisation. Peut‑être un jour les origines s'en perdront‑elles dans l'épaisseur de l'histoire. Combien de Français ont aujourd'hui conscience d'être les héritiers, complexes de l'ordre romain, de la sagesse grecque, de nomades venus d'Asie et peut‑être de la mystérieuse Atlantide ? Mais, pour aujourd'hui, bon gré mal gré, l'Europe s'est insinuée en vous et sa semence commande irrévocablement les gestes mêmes que vous feriez contre elle, vous les enfants de la violence. Donc, vous allez brûler à grandes étapes, là où vous en êtes écartés, les distances qui vous séparent de la civilisation d'Europe. C'est un dangereux bonheur pour vous de la trouver constituée. On peut savoir beaucoup en peu de temps. Mais les mœurs, une culture, une civilisation ne s'acquièrent qu'avec la longueur des années et des siècles. Une vraie classe dirigeante, comme celle que vous désirez constituer, demande plusieurs générations d'efforts : voyez notre bourgeoisie mûrir et se former du XIIe au XVIIIe, notre classe ouvrière s'efforcer depuis cent ans déjà... Je sais bien que le rythme de la vie moderne resserre l'histoire même. Mais vous qui avez de la durée un sens si longanime, si désintéressé, vous savez, plus que personne qu'on ne force pas le temps. Un fruit que l'on veut solliciter avant l'heure, on le peut par des techniques savantes, mais il est sans saveur.
Comme il n'existe pas encore de bourgeoisie noire faisant écran entre l'école et le peuple, c'est directement de la brousse qu'un bon nombre d'Africains sont tirés pour être conduits à l'école. Cette petite fille pimpante, assurée, coquette, de l'Ecole Normale de Rufisque — enfant, une ficelle autour des reins, elle rôdait autour des pileuses de mil, entre les cases. Cet élève de William Ponty, il a poussé devant lui le troupeau ; le visage de tel autre porte encore, de la tempe au menton, les cicatrices sacrées de l'initiation. Ne nous étonnons pasque leur premier savoir les grise, et qu'ils croient, avec leur diplôme, posséder le monde. Mais l'impression simultanée de vingt siècles de culture, ou de leurs résidus, est trop forte pour eux. Là où il fallait découvrir, ils reçoivent. Ce ne sont pas les meilleures conditions pour assimiler la culture, en faire la chair de leur chair et l'âme de leur âme. L'idée que la démarche suprême de l'homme cultivé soit un aveu d'ignorance leur est étrangère, elle les stupéfierait. C'est à ceux d'entre eux, mon cher Alioune, qui ont déjà assez de recul en direction de l'ignorance savante qu'il appartient de faire sentir à leurs frères cadets ce que sont ces délais que nulle impatience ne réduit : ces garçons neufs risquent de perdre une vraie culture, si embryonnaire soit‑elle, celle de vos villages et de vos familles, de vos croyances et de vos mœurs, pour ne rien retrouver, sur le champ mort de la suffisance scolaire.
Il m'est arrivé d'aborder ce danger par d'autres voies. J'ai été frappé de voir combien vos camarades instruits se laissaient aller au prestige des professions réputées intellectuelles et tendaient à mépriser le travail manuel. Peut‑être allez‑vous ici vous retourner contre notre enseignement, qui tend en effet à subtiliser l'esprit et à entasser le savoir plus qu'à asseoir des hommes entiers dans un monde solide. Mais il n'explique pas tout. Ce mépris des choses manuelles est naturellement assez répandu chez les Méditerranéens et chez les Africains. Nous le trouvons en Grèce, en Espagne, au Fezzan, en Côte, nous ne le trouvons pas dans l'Europe brumeuse. Il semble parfois que la lumière enivre l'esprit et décourage la main.
Je sens, par exemple, qu'il y a quelque chose de mal engagé dans ce fameux problème des écoles rurales. Vous m'avez dit les abus de certains centres où l'on arrivait à faire travailler les élèves depuis l'aube, et où le rendement financier de cette colonie agricole parasitaire intéressait beaucoup plus ses animateurs que les résultats et le travail scolaires. Des Français me l'ont confirmé. Ceci accordé, je perçois chez plusieurs de vos amis le vague sentiment qu'une sorte de dégradation atteint de jeunes apprentis de l'intelligence qui se laissent mener vers les travaux des champs : « Ecole rurale » sonne comme : école mineure, école au rabais. Mais regardez de plus près cette importante institution, Pour qui pense à votre peuple dans sa totalité et non pas à quelques réussites de serre, la tâche urgente est de créer, pour commencer, une élite paysanne, africaine, instruite, mais instruite comme élite paysanne. Et comment le faire, en n'employant que des livres ? Que l'on supprime donc les abus, que l'on réglemente dans ces écoles la part du travail manuel et du travail livresque. Mais qu'on pense à la manière dont l'ordre bénédictin a fait l'Europe : par des docteurs en théologie qui grattaient le sol plusieurs heures par jour. Au lieu de supprimer les écoles rurales africaines, qu'on les étende, réformées, à la France métropolitaine. Prenez garde de multiplier ces « demi‑habiles » sans feu ni lieu, qui ne vivent plus que parmi les carcasses des mots. Ce n'est pas au moment où l'Europe essaye de retrouver un humanisme du travail par derrière l'humanisme décoratif de sa plus superficielle intelligentzia que vous allez, vous, vous engager avec vos forces jeunes dans le chemin contraire dont nous avons épuisé la vanité. Vous cristalliseriez alors une bourgeoisie coupée de ses arrières, une caste de parvenus sans contacts avec ceux qui la portent en avant pour qu'elle les élève. Que votre souci constant soit de ne pas vous isoler de la masse africaine. Vous savez quelles différences de niveau considérables l'étirent entre Senghor l'agrégé et le cueilleur de fruits. Ralentissez plutôt le pas pour attendre le cueilleur de fruits derrière vous. Refusez la carrière brillante et solitaire dont beaucoup d'entre vous sont capables. Cette génération déchirée est aussi une génération sacrifiée : sacrifiée à la poussée commune. N'écoutez pas l'appel de Rastignac ou de Rubempré : préparez‑vous plutôt la gloire de n'en jamais produire.
Vous aimez la politique. Nos méridionaux aussi. Les volutes sonores qui sortent de la bouche comme l'impérieuse et légère fumée de la cigarette, le cœur qui s'échauffe, le cercle qui écoute, attentif, possédé. Vous aimez toujours le palabre, avouez‑le. Ici encore, je ne vous dirai pas : fuyez la politique. Ceux qui vous le disent, souvent n'y mettent que leur refus de voir les facilités d'un rapport féodal se transformer en unrapport de lutte, de persuasion et de contrôle. Tout peuple naît un jour à la vie politique. Qui pense la lui interdire ne fait que l'y précipiter, précisément pour en conquérir le droit. Je vous dis seulement : ne vous jetez donc pas tous avec un tel ensemble dans la politique, et dans la politique verbale, de clocher, de personnes ou d'entraînement vocal. Ne louchez pas vers la Martinique, il y a mieux à faire que d'importer chez vous ces luttes de chefs de bande et ces combats de gosiers. Il faut à l'Afrique des cadres techniques, et il lui faut des cadres intellectuels, de tout échelon. Il ne lui faut pas tant d'orateurs. Si révolution il doit y avoir, les révolutions du XXe siècle se montent à l'atelier, au champ, à l'école, non pas sur la place publique. Ici encore, ne relevez pas une arme usée que l'Europe laisse tomber devant vos pas. La démocratie formelle n'est rien sans la démocratie réelle et la démocratie réelle s'appelle en Afrique, dirions‑nous en déplaçant à peine une parole historique, irrigation, électrification, instruction. L'humeur méridionale a déjà quelque peu pourri la démocratie européenne ; ne faites pas à l'Europe un immense ventre de démagogie ; vous basculeriez avec elle.
Voilà mes vœux. Je sais que ce sont nos vœux communs. A ceux qui nous lisent, mon cher Alioune, nous les disons à deux voix. Je voudrais que votre voix soit plus forte que la mienne, car elle portera mieux.
Mais il faut que nous soyons deux à dire ensemble ces choses : ne sommes‑nous pas sur le même bateau, secoué des vents, sous l'œil goguenard de l'orage atomique, tendus vers un seul espoir commun aux hommes de toute peau ?
E. MOUNIER (in op. cit. pp. 159-168)
Bibliographie
En six mois, de mars à septembre, il paraît beaucoup de livres. Impossible de les mentionner tous. J’espère que ceux ici retenus intéresseront un certain nombre d’entre vous, selon les affinités de chacune et de chacun...
Livres
COMEAU Geneviève, Grâce à l’autre, le pluralisme religieux, une chance pour la foi, Paris, Ed. de l’Atelier, 2004, 160 p.
DIATTA Nazaire, Démocratie et politique en Afrique, Conakry, Ed. Castel (B.P. 2016), 2004, 245 p. Préface de Mgr Robert Sarah. Analyse des documents publiés par la Conférence épiscopale de Guinée.
FASSIN Didier (éd.) Afflictions. L’Afrique du Sud, de l’apartheid au sida, Paris, Karthala, 2004, 299 p.
FOUGIER Eddy, Altermondialisme, le Nouveau Mouvement d’Emancipation, Ed. Lignes de repères, 2004, 174 p., 17 euros.
LARTIGOLLE Jean, Préhistoire de la foi chrétienne. De l’animisme à l’incarnation, Paris, Cerf, 2004, 192 p., 24 euros.
LEMAIRE André, Naissance du Monothéisme. Point de vue d’un historien, Paris, Bayard, 2003, 194 p. L’A. enseigne à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes à Paris. Vivement conseillé aux biblistes. Mais peut-être connaissent-ils déjà ce livre ?
MELLINI Laura, GODENZI Alberto, DE PUY Jacqueline, Le sida ne se dit pas. Analyses des formes de secret autour du VIH/sida, Paris, l’Harmattan, 2004, 182 p., 16 euros.
PETRY Martin et BAMBE Naygotimti, Le pétrole du Tchad. Rêve ou cauchemar pour les populations ?, Karthala, 2005, 416 p., 26 euros.
PIROT Bernard, Enfants des rues d’Afrique Centrale, Karthala, 2004, 200 p., 18 euros.
POUCOUTA Paulin, Du neuf et de l’ancien. L’Evangile de Matthieu en dix étapes, Yaoundé, Presses de l’UCAC, 2004, 190 p. (B.P. 11628 Yaoundé).
POUCOUTA Paulin, Et la vie s’est faite chair. Lectures du quatrième Evangile, Paris, L’Harmattan, 2005, 290 p.
RYFMAN Philippe, Les ONG, Paris, La Découverte, 2004 ( ?), 123 p. (Coll. Repères).
SCHMIDT Nelly, L’abolition de l’esclavage. Cinq siècles de combat (XVIe-XXe siècle), Paris, Fayard, 418 p. 23 euros.
TUBIANA Marie-José, Parcours de femmes. Les nouvelles élites. Entretiens, Paris, Sepia, 2004, 336 p. (Coll. Pour mieux connaître le Tchad). Avis aux amis du Tchad à qui le nom de M.-J. Tubiana ne doit pas être inconnu...
VIDAL Laurent, Ritualités, santé et sida en Afrique. Pour une anthropologie du singulier, Paris, Karthala, 216 p., 24 euros.
VIEIRA Gérard, L’Eglise catholique en Guinée à l’épreuve de Sékou Touré (1958-1984), Karthala, 504 p., 30 euros (Coll. Mémoires d’Eglises).
VOYE Liliane, DELIEGE Robert, COTTIN Jérôme, HAQUIN André, Des rites et des hommes. Regards d’anthropologie et de théologie, Bruxelles, Lumen Vitae, 2005 ( ?), 148 p., 16 euros.
Vous ne m’en voudrez pas d’ajouter à ma collecte :
LUNEAU René, L’enfant prodigue, Paris, Bayard-Editions, 2005, 167 p., 19, 90 euros (coll. Evangiles). Un ouvrage que j’avais autrefois promis à Bruno Chenu et qui raconte la manière dont "l’enfant prodigue" de l’Evangile a traversé deux millénaires d’histoire et rencontré beaucoup de monde (Pères de l’Eglise, théologiens et psychologues mais aussi écrivains, maîtres-verriers des cathédrales, peintres, cinéastes..). J’ai beaucoup appris en écrivant ce petit livre et je ne lis plus cet "évangile dans l’Evangile" de la même manière.
Articles et numéros spéciaux
KAMANZI M.S. "Le Sida en Afrique, un défi à la solidarité internationale" in Revue Laënnec, n° 4, 2004 (12 rue d’Assas, 75006 Paris).
N.N. "Aux jeunes d’Afrique Centrale. Message des évêques de l’ACERAC" in Documentation Catholique, n° 2332 (20.03.2005), pp. 294-297.
N.N. "Célébration de l’Eucharistie : suggestions et propositions" in Documentation Catholique, n° 2334 (17.04.2005), pp. 360-383.
N.N. "Sénégal 2000-2004, l’alternance et ses contradictions" in Politique Africaine, n° 96, déc. 2004.
N.N. "Le Synode africain, dix ans après. L’Eglise, famille de Dieu. Intérêt, bilan et perspectives" in RUCAO (Revue de l’Université catholique d’Afrique de l’Ouest), n° 20, 2004 (08 B.P.22 ABIDJAN 08).
N.N. "Vous êtes la lumière du monde". Déclaration du Conseil Oecuménique des Eglises sur la mission. 1980-2005, 179 p. (WWC Publications, C.O.E., Genève).
N.N. "Le laïcat catholique dans l’Afrique d’aujourd’hui" in Annales de l’Ecole Théologique Saint-Cyprien, n° 14, 2004 (B.P. 11078, Yaoundé, Cameroun).
Au hasard des informations glanées ici et là, j’ai noté que le diocèse de Mbuji Mayi au Kasaï-oriental (RDC) a tenu en février dernier, pendant trois jours, la première session des Semaines Sociales et Economiques du Congo sur le thème "Enseignement social de l’Eglise et développement économique et humain du Congo." 400 participants ! Connaissez-vous des initiatives analogues dans d’autres pays africains ?
Ne l’oubliez pas : c’est toujours une joie de vous lire... Et j’en ai besoin !
Bien cordialement à toutes et tous,
René Luneau
20 rue des Tanneries, 75013, Paris ;
20 rue des Tanneries, 75013, Paris ;
tél. 01.44.08.07.17 (ou 07.00).
Vous pouvez utiliser aussi 06.67.23.13.24.
Je consulte mon portable plusieurs fois par jour !
Fax : 01. 43.37.13.13 ; CCP. René Luneau, LA SOURCE 31.148.14 H.
Vous pouvez utiliser aussi 06.67.23.13.24.
Je consulte mon portable plusieurs fois par jour !
Fax : 01. 43.37.13.13 ; CCP. René Luneau, LA SOURCE 31.148.14 H.
En cas de nécessité, utiliser le courriel de Saint Jacques : couvent.jacobins @ wanadoo. fr . Je note l’adresse électronique du couvent de Langeac qui imprime cette Lettre : moncath@infonet-services. fr .